Symbole de l'Ohm
L'ohm (symbole Ω) est l'unité dérivée de résistance électrique du système international (SI). Il a été nommé en honneur de Georg Ohm.
électromotrice: Définition : Résistance électrique entre deux points d'un conducteur lorsqu'une différence de potentiel constante de 1 volt, appliquée entre ces deux points, produit dans ce conducteur un courant de 1 ampère le dit conducteur n'étant le siège d'aucune force.
L'ohm correspond donc à des V.A-1 ou en unités de base : m2.kg.s-3.A-2.
On appelle aussi loi d'Ohm la relation :
ainsi
que:
et
Avec
U en volt, I en ampère et R en ohm.
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Georg Simon Ohm, né le 16 mars 1789 à
Erlangen, en Allemagne et mort agé de 65 ans le 6 juillet 1854 à
Munich, était un physicien allemand ayant étudié à l'université
d'Erlangen. |
Biographie: |
Jeunesse: |
Georg Simon Ohm est né à Erlangen, Bavière, de Johann Wolfgang Ohm, serrurier, et de Maria Elizabeth Beck, la fille d'un tailleur de Erlangen. Bien que ces parents ne soient pas diplômé le père de Ohm était un homme respecté et un autodidacte qui a lui-même donné à son fils une excellente éducation. Certains des frères et sœurs de Ohm meurent en bas âge et seuls trois survivent : lui, son plus jeune frère Martin qui deviendra un célèbre mathématicien et sa sœur Elizabeth Barbara. Sa mère meurt lorsqu'il a dix ans. Georg était aussi un excellent éleveur de chats, ce qui lui procurait son argent de poche. Depuis sa plus jeune enfance Georg et Martin reçoivent de leur père des enseignements de très bons niveaux en physique, mathématiques, chimie et philosophie. Georg Simon fréquente le lycée d'Erlangen de onze à quinze ans et il y reçoit une éducation scientifique très restreinte, contrastant avec les enseignements de son père. Cette caractéristique ressemble à celle de la famille de Bernoulli, comme le remarquera Karl Christian von Langsdorf, un de ses professeurs à l'Université d'Erlangen. |
Vie universitaire: |
En 1805, à l'âge de quinze ans, Ohm entre à l'Université d'Erlangen où Karl Christian von Langsdorf, notamment, lui enseigne les mathématiques. Au lieu de se concentrer sur ces études il passe son temps à danser, à faire du patin à glace et à jouer au billard. Son père, en colère devant le gâchis de ses possibilités, l'envoie en Suisse où, en 1806, il prend un poste de professeur de mathématiques dans une école de Gottstadt bei Nydau. Karl Christian von Langsdorf quitte l'Université d'Erlangen au début de l'année 1809 pour prendre un poste à l'Université Ruprecht-Karls d'Heidelberg et Ohm veut l'y accompagner pour recommencer ses études mathématiques. Langsdorf, cependant, conseille à Ohm de continuer ses études de mathématiques par lui-même et de lire les travaux de Euler, Laplace et Lacroix. Plutôt réticent, Ohm suit le conseil mais quitte son poste d'enseignant à Gottstadt bei Nydau en mars 1809 pour devenir précepteur à Neuchâtel pendant deux ans. Il continue également à suivre les conseils de Langsdrorf en poursuivant ses études de mathématiques. Puis, en avril 1811 il retourne à l'Université d'Erlangen. |
Carrière enseignante: |
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Découverte de la loi d'Ohm : |
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Études et publications : |
Ses écrits sont nombreux. Le plus connu est sa brochure publiée à Berlin en 1827, sous le titre Die galvanische Kette mathematisch bearbeitet (en français : La chaîne galvanique étudiée mathématiquement). Ce travail, dont les prémisses ont apparues durent les deux années précédentes dans les journaux de Schweigger et Poggendorff, a exercé une influence importante dans le développement de la théorie sur le courant électrique. Le nom de Ohm a été introduit dans la terminologie de la science électrique par le biais de la loi d'Ohm (qu'il fut le premier a publier dans Die galvanische Kette...), et a également été donné à l'unité dérivée du système international pour la résistance, le ohm (symbole Ω). Bien que ces travaux aient fortement influencé les théories ultérieurs ils ont été initialement fraîchement accueillis. Cependant ses travaux ont finalement été reconnus par la Royal Society qui lui décerne la médaille Copley en 1841[3]. Il devient membre étranger de la Royal Society en 1842, et en 1845 membre de l'académie de Bavière. |
Notes et références de l'article: |
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